Kathleen Sybil Jones - on peut supporter un monde de démons pour l'amour d'un ange.

KATHLEEN SYBIL JONES

prénom : Kathleen Sybil ; nom : Jones ; surnom : Kath ; âge : 25 ans ; date de naissance : 16 juin 1988 ; lieu de naissance : En Irlande, à Dublin ; métier ou étude : libraire ; statut social : en couple ; orientation sexuelle : hétéro ; caractère : Indépendante, peut être lâche s'il ne s'agit pas de sa famille ou ses amis, calme, elle crie rarement, sauf si on la met en colère, et encore, il lui en faut beaucoup, elle sait hurler comme une folle, mais elle préfère la discussion et le calme, s'attache plutôt facilement, n'a aucun mal à trahir ou à abandonner si nécessaire, pour sauver sa propre vie ou quelqu'un de sa famille, douce, souriante, sensible, mais elle peut être tout le contraire, elle n'aime pas se battre, fainéante, têtue, mais influençable, pleure pour un rien, maladroite, elle a peur que le mélange de ce défaut et ses pouvoirs fasse des dégâts et la mette dans de drôles de situations... 'race' : sorcière ; groupe : les bénéfiques.

anecdotes

a découvert ses pouvoirs que très récemment, elle était donc écartée de tout ce qui concernait la magie dans sa famille + sa maladresse lui fait parfois faire pas mal de connerie avec son pouvoir de télékinésie + a peur des gros chiens + ne boit jamais d'alcool, sauf pour de grandes occasions + a perdu ses parents + a un petit frère et une petite soeur dont elle doit s'occuper depuis le décès de ses parents + est plutôt bonne en cuisine, surtout pour les gâteaux et les pâtisseries, elle rate souvent ses plats + adore les séries débiles + a peur de l'avion, n'est même pas rassurée à l'idée de prendre le train, le bus ou simplement la voiture + déteste les insectes et les araignées +

les questions

pouvoirs : télékinésie et l'anticipation du danger.
comment as-tu découvert tes pouvoirs ? : J'ai découvert mes pouvoirs très tard, il y a à peine quelques mois. Le premier a être apparu est la télékinésie, rien de particulier, j'étais simplement assise dans le fond de mon canapé, m'amusant à dire que ce serait cool si je n'avais pas besoin de me lever pour attraper la télécommande posée sur le meuble de télé. Magie, je n'ai pas eu besoin de me lever.

Le deuxième est l'anticipation du danger, c'est assez difficile à expliquer, mais à plusieurs reprises, j'avais comme un sixième sens qui me disait que quelque chose allait se passer, que quelqu'un allait être tué ou attaqué, bref, plus qu'un simple pressentiment, mais moins qu'une prémonition puisque je ne voyais rien. J'ai remarqué qu'à chaque fois que ce 'sixième sens' se réveillait quelqu'un se faisait réellement attaquer, et donc c'est mon deuxième pouvoir qui finira peut-être par évoluer.

en savoir un peu plus sur toi

prénom : gwen ; pseudo : halay ; âge : 19 ans ; comment as-tu connu le forum : Je suis l'une des fondatrices ; des conseils ou un avis : c'est plutôt à vous de nous les donner (a) ; autre chose : I love you

a remplir

Code:: karen gillan - kathleen jones

l'histoire du personnage

Il faisait froid. La pluie cognait contre les vitres. Le vent faisait un bruit inquiétant. Mise à part cela, tout était calme. Trop calme. Le genre de calme qui ne présageait rien de bon. Ma mère avait un mauvais pressentiment d'ailleurs. Assise sur l'un des fauteuils, elle feuilletait un magasine en attendant le retour de son mari et de ses deux premiers enfants. Enceinte, elle devait accoucher dans quelques jours et elle ne pouvait donc rien faire en attendant, juste se reposer. C'est ce qu'elle faisait, consciente que c'était ce qu'il y avait de mieux pour le bébé et puis elle en avait déjà eu un, elle savait comment ça se passait. Il se passait une heure sans que rien ne se passe. Le temps était plus calme, la pluie et le vent avaient cessé. Rien n'était arrivé, elle s'était trompée et son mauvais pressentiment n'était pas justifié. Enfin, presque. Il allait effectivement se passer quelque chose, mais rien de mal, au contraire. Avec quelques jours d'avances, l'enfant qu'elle attendait allait arriver. Son mari rentrait à peine avec le premier des enfants qu'elle lui hurla dessus, prévenant qu'elle allait avoir le bébé et qu'il devait l'emmener à l'hôpital tout de suite. En effet, toute la journée elle avait eu quelques contractions, rien d'inquiétant, du moins jusqu'en fin de journée. Les contractions étaient de plus en plus douloureuses et rapprochées, elle ne pouvait plus attendre, le bébé allait arriver.

C'est ce jour-là que je suis venue au monde, en Irlande, troisième enfant de la famille. J'ai eu une enfance plutôt banale, si on oubliait le fait que je grandissais dans une famille de sorciers. A l'école j'étais plutôt proche des autres enfants, me liant facilement à tout le monde, même si parfois ça ne collait pas. A la maison, j'étais assez heureuse avec mes deux parents et mon frère. En tant que petite dernière, j'étais plutôt écoutée et nous ne manquions réellement de rien. Tout cela n'allait pas durer éternellement. Le bonheur n'était pas éternel, quelque chose finissait toujours par le gâcher. Dans notre famille, c'était la magie. Jusqu'à présent, elle n'avait pas vraiment causé de problèmes, jusqu'à ce jour du moins. J'ignorais ce qu'il s'était passé, tout ce que je savais, c'était que mon père était mort, tué lors d'un combat ou attaqué par surprise par un démon, je n’en avais aucune idée. Il était mort à cause de ça, c'est tout ce que je savais. J'avais à peine dix ans, c'était difficile de se dire que jamais plus je ne le reverrai, jamais plus il ne me prendrait dans ses bras ou me réconforterait quand j'irai mal. Tout cela était fini. Oublié à jamais. Je devais passer à autre chose, mais je n'étais qu'une petite fille et c'était bien compliqué. J'imaginais chaque jour qu'il allait rentrer, que tout cela n'était qu'un cauchemar, une mauvaise blague. Il n'avait pas le droit de m'abandonner, il allait revenir, il allait franchir la porte de la maison, avec son doux sourire sur le visage, criant qu'il était là comme toujours et prêt à nous prendre dans ses bras pour nous saluer. Nous irions ensuite nous installer sur le canapé et il nous parlerait de sa journée avant de nous emmener manger une glace dans le parc. Comme toujours on rentrerait avec des tas de choses inutiles et un sourire aux lèvres, heureux d'avoir partagé ce moment ensemble, heureux de vivre, heureux que tout aille bien. Pourtant tout cela n'était qu'un rêve, il ne franchirait plus jamais cette porte.

Deux ans étaient passés, deux ans compliqués à vivre, difficile de se remettre d'une telle disparition, pourtant j'y étais arrivée. Je m’en voulais. Je m'imaginais qu'aller mieux était oublier mon père, oublier ce qu'il était et je ne trouvais pas ça normal. Pourtant j'allais réellement mieux. Je pensais toujours à lui, il me manquait, mais j'étais jeune et je m'en remettais. Ma mère aussi d'ailleurs puisqu'elle retrouvait quelqu'un, elle remplaçait mon père et je lui en voulais. Comment pouvait-elle donner la place de mon père à un autre homme. Je n'avais rien contre lui en particulier, juste contre la place qu'il prenait.

Sept ans après, d'ailleurs, un événement marqua le fait qu'il prenne sa place. Ma mère allait donner naissance à un troisième enfant, mon demi-frère ou ma demi-soeur. Suite à cela, nous avions quitté l'Irlande pour venir vivre ici. Elle avait certainement totalement oublier mon père juste pour un autre homme, elle avait osé avoir un autre enfant alors que mon père n'était plus là. Je n'arrivais pas à la comprendre, même en ayant déjà dix-neuf ans.

C'est à vingt ans que j'ai rencontré Matthew, une rencontre comme les autres, un jour dans un parc. Rien de particulier. Je ne pensais m'attacher à lui, je m'imaginais que ce n’était qu'une discussion, qu'on ne reverrait plus par la suite. Pourtant on s'est revu. Souvent. Discutant, ayant pas mal de point commun, riant ensemble. On s'entendait bien, on pouvait même dire qu'on était devenu amis. Puis avec le temps des sentiments différents faisaient leur apparition. C'était plutôt compliqué à gérer, sachant que j'étais avec quelqu'un, depuis quelques mois à peine, je n'étais même pas certaine de pouvoir qualifier notre relation de sérieuse, c'est pourquoi j'y avais rapidement mis fin, c'était mieux pour nous deux. J'étais simplement déçue de ne pas rester ami avec, mais on ne pouvait pas toujours avoir tout ce qu'on voulait. Je restais seule, n'ayant rien de sérieux pendant plusieurs mois. J'étais quasiment certaine d'aimer Matthew, je l'attendais, j'attendais qu'il me montre s'il ressentait quelque chose pour moi, ne voulant pas tout lui avouer si ce n'était pas réciproque. Toutes ces années avaient été plutôt calme, contrairement à ce qu'on pouvait penser, nous étions plutôt tranquille, peu attaquée par les démons, je n'assistais donc quasiment jamais aux attaques. Je quittais la maison familiale à 22 ans, me prenant un petit appartement pour être tranquille et commencer ma vie d'adulte. Je n'avais toujours pas reçu mes pouvoirs, je n'étais pas particulièrement pressée d'ailleurs. Si on pouvait m'oublier pour ça, je n'étais pas particulièrement contre, je voulais une vie simple, tranquille, si possible aux côtés de Matt.

Cette dernière année, à quarante quatre ans, ma mère a donné un autre enfant à cet homme. Elle avait eu du mal à en avoir un quatrième, mais elle avait réussi. Il était là, malgré les difficultés. Je m'étais même réconciliée avec eux, il ne prenait toujours pas la place de mon véritable père, mais je l'acceptais et finalement je le trouvais même bien pour ma mère, elle était heureuse.

Malheureusement tout me rattrapa, il y a quelques semaines j'ai commencé à découvrir mes pouvoirs et toutes les conneries que cela entrainait. Compliqué. Je n'en voulais pas, je ne m'en servais donc pas, sauf en cas d'accident. J'étais étonnée de ne pas les avoir reçus plus jeune, j'ignorais ce qui provoquait le déclenchement de nos pouvoirs. Un événement en particulier ? Je l'ignorais totalement, tout ce que je savais : j'étais désormais en possession de choses que je donnerai sans hésiter une seule seconde. Puis comment le dire à Matthew ? Arriver devant lui, lui dire bonjour et au détour d'une conversation, préciser que j'étais ce qu'on appelle une sorcière, j'avais des pouvoirs. Il allait me prendre pour me folle, me faire enfermer ou rire en m'écoutant, s'éloignant de moi, ne voulant pas rester avec quelqu'un qui raconte n'importe quoi. Je pouvais le comprendre, je pouvais imaginer sa réaction et l'accepter. Le mieux était peut-être que je le fuis ? Ou qu'il le découvre par lui-même ?

Il y a un mois, j'ai perdu ma mère et mon beau père, un accident tout ce qu'il y a de plus banal. Je me suis d'ailleurs mise avec Matt à cette période. Il a été là pour moi, j'avais besoin de lui. Les deux plus jeunes enfants de la famille ont été placé en attendant qu'une décision soit prise. Un jugement a été rendu il y a quelques jours et après en avoir beaucoup discuté avec mon frère, je récupérais les deux enfants. Nous étions leur seule famille, lui avait beaucoup à faire avec son boulot et gérer à pleins temps deux enfants était impossible. J'avais un boulot qui m'apportait un salaire convenable, plus l'argent que m'avait laissé nos parents, bref, de quoi faire vivre correctement mon frère et ma soeur, même si se retrouver avec le boulot d'une mère aussi rapidement était impossible pour moi.

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